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Object ID |
2016.2.6 |
Object Name |
Video Recording |
Title |
Annie Perreault Interview |
Interview Summary / Résumé d'entrevue |
Annie Perreault, Order of Sport recipient, inducted in 2016, born in Windsor, Quebec, talks about overcoming the challenges she faced throughout her speed skating career: the concussion which made her miss the 1994 Olympic Winter Games in Lillehammer, the surgery on both shins she had five months before the 1998 Winter Olympic Games in Nagano, and the three lacerated muscles on her thigh, requiring one hundred and fifty stitches and months of rehabilitation, before qualifying for the Olympic Winter Games in Salt Lake City. Annie talks about being incredibly proud of her accomplishments despite her obstacles, especially the Gold medal she received in Nagano for the 500m - an individual event. Annie talks about being adamant that it would be her decision when she finished her career, which would not be because of an injury. Annie talks about what it was like to win gold in short-track speed skating at the Albertville Olympic Winter Games when it was first introduced as an Olympic sport. Her advice to youth is to never give up on your dreams, to believe in yourself, and to work hard. Annie emphasizes the importance of physical activity for youth. Annie finishes the interview by talking about how much it means to her to be inducted into Canada's Sports Hall of Fame, and how, since she grew up in a small town in Quebec, it shows that successful athletes can come from outside of the big metropolitan areas like Toronto and Montreal. Entrevue avec Annie Perreault, 2016. MP4 d'origine numérique, temps de visionnement : 00:10:45. L'entrevue se déroule en français. Annie Perreault, récipiendaire de l'Ordre du sport, a été intronisée en 2016 et est née à Windsor, au Québec. Elle parle des défis qu'elle a surmontés pendant sa carrière de patinage de vitesse : la commotion cérébrale qui lui a fait manquer les Jeux olympiques de 1994 à Lillehammer, la chirurgie aux deux tibias qu'elle a subie cinq mois avant les Jeux olympiques de 1998 à Nagano et les trois muscles de la cuisse lacérés, ayant requis 150 points de suture et plusieurs mois de réhabilitation juste avant les épreuves de qualification pour les Jeux olympiques d'hiver à Salt Lake City. Annie dit être extrêmement fière de ses accomplissements malgré les obstacles survenus, surtout la médaille d'or remportée au 500 m à Nagano, une épreuve individuelle. Annie partage qu'elle a toujours fermement voulu décider elle-même du moment où prendrait fin sa carrière et que ce ne serait pas à cause d'une blessure. Annie raconte comment elle s'est sentie de remporter l'or sur courte piste aux Jeux olympiques d'hiver à Albertville, quand le sport a fait ses débuts comme discipline olympique. Son conseil pour les jeunes c'est de ne jamais abandonner leurs rêves, de croire en eux et de travailler fort. Annie souligne l'importance de l'activité physique pour les jeunes. Elle termine l'entrevue en partageant à quel point c'est important pour elle d'être intronisée au Panthéon des sports canadiens, en précisant que puisqu'elle vient d'une petite ville du Québec, cela montre que les athlètes peuvent connaître du succès même s'ils ne proviennent pas des grandes zones métropolitaines comme Toronto et Montréal. |
Scope & Content |
Annie Perreault interview, 2016. Born digital MP4, viewing time of 00:10:45. The interview is in French. Interviewer (I) : Vous avez commencé à faire des sports à un très jeune âge. Est-ce qu'un événement ou une personne particulière vous a inspirée? Annie Perrault (AP) : C'est ma famille en général, dans le fond, c'est mes parents. Ils m'ont toujours exigé de faire un sport, été et hiver. Ma sœur et mon frère en faisaient déjà aussi également, du patinage de vitesse. Ça a été un événement de famille. I : Quels étaient les plus grands défis que vous avez rencontrés au cours de votre carrière? [00:00:41,000] Soit à l'entraînement ou la compétition ou même dans la vie. AP : Les plus grands défis, je pense, c'est de relever de blessures. J'ai eu deux grosses blessures dans ma carrière, dans le fond. Pour… En '94, j'ai pas pu faire les Olympiques. Je suis revenue d'une blessure, d'une commotion cérébrale. Ensuite, j'ai voulu revenir de cette blessure-là, et puis ensuite de ça, j'ai eu un petit peu plus tard une coupure à la cuisse, qui a eu 150 points de sutures puis encore là. [00:01:16,000] Je n'ai pas voulu que ça soit le destin qui décide de mon sort, qui décide quand j'arrêterais le patinage de vitesse. C'est moi qui allais décider quand j'allais arrêter. I : Vous avez beaucoup accompli au cours de votre carrière, remportant deux médailles d'or et une de bronze aux Jeux Olympiques, ainsi que de nombreuses médailles au Championnat du Monde. Vous avez aussi été reconnue comme l'athlète du Québec de l'année 1998. Parmi toutes ces réalisations, laquelle est la plus saillante, à votre avis, [00:01:49,000] et pourquoi? AP : Pour moi, la médaille individuelle était la plus importante, étant donné que les gens ne me voyaient pas là, qui me voyaient pas sur le podium aux Jeux Olympiques, en 1998. Je pense que c'est un accomplissement très, très grand pour moi. D'avoir fait ça, c'est moi, seulement moi qui ai pu réaliser cet objectif-là, cet événement-là. Je pense que c'est la médaille individuelle qui m'a permis d'être connue [00:02:24,000] et aussi d'être intronisée au Panthéon des Sports. I : C'est un peu la même chose, mais en réfléchissant sur votre carrière en patinage de vitesse courte piste, de quoi êtes-vous la plus fière? AP : De quoi je suis le plus fière, c'est d'avoir surmonté toutes les épreuves qui sont survenues sur mon chemin durant mes 26 ans de carrière en patinage de vitesse. C'est d'avoir passé par-dessus toutes les blessures et tous les obstacles. Les obstacles, c'est pas seulement des blessures, c'est des découragements face [00:03:01,000] à des résultats qui ne viennent pas aussi rapidement. C'est des choses comme ça qui font que la persévérance… puis de pouvoir être fier de ce qu'on a accompli, puis de réaliser les rêves qu'on a le goût d'accomplir, puis moi, c'est ça qui me rend le plus fière, c'est d'avoir réussi à accomplir ces rêves-là, puis d'avoir surmonté toutes les difficultés qu'un athlète peut surmonter dans une carrière. I : Comment est-ce que vous vous êtes motivée à surmonter ces choses-là? AP : En fait, c'est que c'est moi qui décidais quand j'allais pouvoir arrêter ma carrière ou décider [00:03:41,000] C'était pas le destin. Je voulais… Je voulais décider moi-même de mon sort, puis je voulais accomplir ces rêves-là. Quand il m'arrivait un obstacle, j'avais pas terminé, je voulais accomplir autre chose. Je voulais aller au bout de mes rêves, puis au bout de ce que moi comme personne puis comme athlète, je pouvais aller. Et puis, c'est ce qui m'a permis de continuer. I Vous avez remporté trois médailles olympiques en patinage de vitesse courte piste, deux pour le relais et l'autre individuelle. Est-ce que vous tenez l'une plus à cœur que les autres? [00:04:18,000] AP : C'est sûr que la première que j'ai gagnée en équipe, j'avais seulement vingt ans, je pense. Je faisais partie d'une équipe, mais c'est la première que le patinage de vitesse courte piste a gagné. Le sport est devenu olympique à ce moment-là. Et puis l'autre, c'est vraiment ma médaille individuelle qui fait qu'avec la persévérance et avec les obstacles que j'ai surmontés, en étant une athlète qui restait avec son entourage dans sa ville, qui était prête à faire ce sacrifice-là, [00:04:52,000] je pense que c'est tout ça qui fait que ma médaille individuelle est vraiment importante pour moi. I : Vous étiez membre de l'équipe qui a gagné la première médaille d'or, courte piste, aux Jeux Olympiques de 1992 à Albertville. Quelle était pour vous l'importance de voir la discipline de patinage de vitesse courte piste reconnue sur la scène internationale, et comment vous êtes-vous sentie d'avoir participé à son succès? AP : Je pense, que le sport devienne olympique, c'était la consécration des efforts de tous [00:05:27,000] les pays, d'avoir plusieurs athlètes qui participent au patinage de vitesse courte piste. Le patinage de vitesse longue piste étant longtemps connu dans les pays nordiques, comme la Hollande, l'Angleterre et ces choses-là. Nous, on est quand même un pays qui a ces sports-là, mais en ayant le patinage de vitesse courte piste, qui était méconnu, il est beaucoup plus jeune que le patinage de vitesse longue piste, qu'il devienne un sport olympique, ce que ça veut dire pour nous, c'est la montée du sport, c'est que le sport devient de plus en [00:06:02,000] plus populaire à travers le monde. Et puis pour nous, c'est une victoire d'avoir ce sport-là aux Jeux Olympiques. I : Quels conseils donneriez-vous à la prochaine génération d'athlètes canadiens, surtout les patineurs? AP : Les conseils que je pourrais donner, aux jeunes athlètes, autant patineurs que peu importe le sport que l'on fait, ou l'activité que l'on fait, c'est de persévérer et de croire en ce qu'on veut vraiment. Croire en nos rêves, croire en nous. [00:06:36,000] Avoir confiance en nous, c'est comme ça qu'on peut persévérer et qu'on peut avancer dans notre sport. C'est vraiment de pas abandonner au premier obstacle, dire, je ne suis pas capable. C'est vraiment de continuer à croire en nos rêves. I : Quelles valeurs fondamentales vous ont donné de l'appui au cours de votre carrière? AP : En fait les valeurs, c'est d'avoir de la persévérance, ne jamais lâcher, croire en nous. Dans le fond, c'est les plus grandes valeurs qu'on peut donner aux jeunes d'aujourd'hui, c'est de croire vraiment en nos rêves. [00:07:17,000] I : Quelle leçon ou avis aimeriez-vous partager qui pourrait aider les jeunes d'aujourd'hui dans la vie? AP : La leçon, c'est que moi dans mon cas, c'est toujours travailler fort, c'est certain que ça ne nous tente pas toujours comme… Un sportif, ça ne le tente pas tous les jours d'aller s'entraîner. C'est de passer par-dessus ces volontés, ces désirs-là. C'est d'y aller, et quand on l'a fait, quand on a fait notre entraînement, l'entrainement est terminé, on est fiers de nous, et c'est d'être fier de nous à chaque fois qu'on accomplit quelque chose, [00:07:51,000] peu importe le degré d'accomplissement que l'on accomplit. I : Selon vous, quelle est l'importance d'une vie physiquement active pour les enfants? AP : C'est très important, étant donné la sédentarité des métiers d'aujourd'hui. On est beaucoup moins actifs qu'on l'était. Puis si on parle des jeunes, ils ont la facilité avec les ordinateurs, tous les appareils électroniques, les réseaux sociaux, c'est la facilité, puis ils bougent de moins en moins. C'est pour ça l'importance de l'activité physique dans notre monde d'aujourd'hui [00:08:29,000] avec les réseaux sociaux qui sont importants. I : Quelle est la signifiance pour vous d'être intronisée au Panthéon des Sports Canadien? AP : D'être intronisée au panthéon des sports canadiens, je pense que c'est un grand accomplissement dans mon cas, étant une athlète méconnue du public avant d'avoir gagné ma médaille aux Jeux Olympiques, n'étant pas une athlète qui vient d'un grand centre?: Montréal, Calgary, Toronto. Je suis une athlète qui vient d'une région. D'être intronisée cette année au Panthéon des sports, je pense [00:09:04,000] que c'est un grand accomplissement, ça prouve qu'on a pas besoin de venir des grands centres pour avoir cette reconnaissance-là. Je pense que c'est ce qui est le plus important pour moi?: c'est d'avoir fait tout ça en ayant mon monde autour de moi. |
Date |
2016/04/07 |
People |
Perreault, Annie |
Search Terms |
Annie Perreault Short Track Speed Skating Interview Women in sport Canada Winter Games 1992 Olympic Winter Games Albertville 1998 Olympic Winter Games Nagano 2002 Olympic Winter Games Salt Lake City World Championship |